Le lexique de l’écran d’après

Cette définition n’est pas figée car elle est soumise à la libre interprétation de chacun. Elle est utilisée dans ce guide pour désigner les besoins physiologiques associés à une consommation raisonnée et nécessaire. Abraham Maslow, psychologue humaniste américain (1916-1972) a défini cinq types de besoins fondamentaux qui restent une référence encore aujourd’hui et qu’il classait ainsi : 1. Besoins vitaux ou physiologiques (manger, boire, dormir, respirer…) 2. Besoins de sécurité et protection (corps, emploi, santé, propriété…) 3. Besoins sociaux (amour, amitié, appartenance…) 4. Besoins d’estime de soi (confiance, respect des autres…) 5. Besoins de se réaliser (accomplissement personnel)

Cette expression désigne ici l’économie circulaire. L’économie circulaire est un système d’échange et de production qui vise, à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services), à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien-être des individus. La circularité repose sur 7 piliers impliquant pouvoirs publics, acteurs privés et citoyens : l’approvisionnement durable, l’éco-conception, l’écologie territoriale et industrielle, l’économie de la fonctionnalité, la consommation responsable, l’allongement de la durée d’usage et le recyclage (Source : ADEME) Elle est souvent résumée en “5 R” : refuser, réduire, réutiliser, recycler, rendre à la terre.

Ensemble d’actions menées autour d’un film dans l’optique de prolonger l’expérience du film et de donner des clés pour agir au spectateur afin d’obtenir un changement concret. Elle est créée en collaboration avec les acteurs de la société civile concernés et les décideurs, et vient en complémentarité d’une campagne marketing classique lors de la sortie d’un film en salles ou en TV.

Ensemble des personnes qui diffèrent les unes des autres par leur origine géographique, socio-culturelle ou religieuse, leur âge, leur sexe, leur orientation sexuelle, etc., et qui constituent la communauté nationale à laquelle elles appartiennent. (Source : Larousse)

Cette expression reprend les défis liés aux limites planétaires et à la justice sociale perçus comme étant à prendre en compte pour favoriser l’émergence d’une société pérenne, respectueuse du vivant : dérèglement climatique ; préservation de la biodiversité ; transition agricole et alimentaire ; mobilité durable ; bien-être, santé et qualité de vie ; attention portée à l’égalité, à la parité, et à l’inclusion de tous ; lutte contre la pauvreté et l’exclusion ; réduction des déchets …

L’empreinte carbone est un indicateur qui permet de mesurer l’impact d’une action ou d’une activité sur l’environnement. Pour le faire, on se base sur la quantité de gaz à effet de serre (GES) émise lors de cette action ou activité, qu’il s’agisse d’une personne, d’une organisation, d’une entreprise, d’un État ou encore d’un objet ou d’un procédé. Contrairement aux idées reçues, l’empreinte carbone ne se limite pas à la mesure du CO2, mais comprend en réalité les émissions combinées de trois gaz à effet de serre : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O). En revanche, pour simplifier sa compréhension, on exprime l’empreinte carbone en tonne équivalent CO2 (t CO2 éq) (Source : Les Horizons).

Ce terme désigne l’électricité produite à partir de sources d’énergies renouvelables. Une offre est dite « verte » si le fournisseur peut prouver qu’une quantité d’électricité verte équivalente à la consommation des clients de cette offre a été injectée sur le réseau. (Source : Energies info). À noter que le caractère “vert” n’en fait pas pour autant une électricité dont la production n’émet aucun gaz à effet de serre (GES).

Démarche d’organiser un tournage de façon éco-responsable, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre qu’il produit. Cette démarche prend en compte l’ensemble des postes d’un tournage et essaye d’en limiter l’impact carbone : réduction des déchets et de la consommation d’énergie, optimisation des transports, préservation des lieux de tournage naturels, approvisionnement durable ou de seconde main des décors et costumes, mise en place d’une politique de recyclage, alimentation locale, sourcing de matériaux durables… Elle s’appuie également sur une sensibilisation des équipes à ces enjeux, et valorise une politique de parité, de diversité, et d’inclusion au sein des équipes. Cette démarche doit être pensée au maximum dès l’écriture du film afin d’identifier les éléments ayant un certain impact carbone qui pourraient être modifiés.

« Par personnes handicapées on entend des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. » (source : Nations Unies). L’Organisation Mondiale de la Santé établit une classification des handicaps à l’aide de 5 grandes catégories : • le handicap moteur, • le handicap sensoriel (visuel, auditif), • le handicap psychique (pathologies perturbant la personnalité), • le handicap mental (déficiences intellectuelles) et les maladies invalidantes

Théorisé par la militante afro-féministe et juriste Kimberlé Williams Crenshaw, cette expression sociologique désigne la situation de personnes subissant simultanément plusieurs formes de discrimination ou de domnation dans une société. Exemple : une femme, noire, lesbienne risque de subir trois types de discrimination liées à son genre, son origine perçue, et son orientation sexuelle.

Action d’intégrer une personne, un groupe, de mettre fin à leur exclusion, notamment sociale (Source : Larousse). L’inclusion sociale consiste à changer de lunettes dans notre rapport aux autres et à la différence. Plutôt que de vouloir absolument que les « non-conformes » se rapprochent le plus possible de la « norme » , c’est la « norme » que l’on remet en question.

Dans ce contexte, cette expression désigne les espèces animales qui ont été habituées à la présence de l’être humain, mais qui conservent leurs caractéristiques d’animaux sauvages (exemple : un loup pourra avoir été apprivoisé par l’être humain, mais il ne sera jamais totalement domestiqué).

Ce sigle désigne les personnes qui ne sont pas hétérosexuelles en reprenant la première lettre d’autres formes de sexualité : L pour lesbienne G pour gay B pour bisexuel.le T pour trans : personne née homme ou née femme et qui ne se sent pas appartenir à ce genre (contraire de “cisgenre”, une personne née homme ou née femme qui se sent appartenir à ce genre). Q pour queer : personne qui ne se reconnaît pas dans la sexualité hétérosexuelle, ou ne se sent pas appartenir à un genre défini. I pour intersexe : personne née ni homme ni femme. A pour asexuel : personne qui ne “ressent pas le besoin de s’engager dans des relations sexuelles” + pour toutes les autres définitions “queer”

Il s’agit de répartir les indexés selon des catégories de sens communs à partir desquelles, en France, les personnes sont aujourd’hui vues comme « blanches », « noires », « asiatiques », « autres ».

« La parité signifie que chaque sexe est représenté à égalité dans les institutions. C’est un instrument au service de l’égalité, qui consiste à assurer l’accès des femmes et des hommes aux mêmes opportunités, droits, occasions de choisir, conditions matérielles tout en respectant leurs spécificités. La notion de parité constitue le fondement des politiques de lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes ». (Source : INSEE)

Opinion toute faite réduisant les particularités. Synonymes : clichés, préjugés. (Source : Le Robert)

Elle caractérise le chemin de transformation à opérer vers un modèle sociétal conciliant pérennité économique, réductions des pressions environnementales et justice sociale. Ce modèle nous invite à repenser nos façons de consommer, de produire, de travailler et de vivre ensemble.

Au sens strict, ce terme désigne les êtres animés par la vie, à l’opposé des choses inertes. D’un point de vue biologique, ce terme regroupe les êtres humains, végétaux, et animaux. On peut y ajouter la définition de la biodiversité telle que définie par La Convention sur la diversité biologique (CDB) de l’ONU, qui a été signée à Rio en 1992 : « la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes ».